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Dézépions
Maison des jeux du bout du monde
Ti c'hoarioù penn ar bed
Brest
Dézépions propose de jouer gratuitement dans des espaces publics avec des jeux inventés, des jeux édités, et surtout avec des jeux traditionnels et populaires des quatre coins du monde et des sept périodes de l'Histoire.
Comment ? en organisant ou en participant à des soirées-jeux, des festivals, des évènements, sous un chapiteau, sur la rue, ou dans un troquet : des tables, et plein de jeux de tous les types dessus, venus d'Afrique, d'Asie, d'Océanie, d'Amérique, d'Europe, et des animateurs-joueurs pour vous guider dans ces différents univers.
Dézépions intervient également à la demande auprès des écoles et collèges, des kermesses, des stages, des centres de loisir, etc. pour des jeux et des ateliers de construction de jeux.
Troisième volet, l'association loue ses jeux.
Nos principes :
Le jeu est gratuit. Les parties de jeux sont gratuites, tout comme l'entrée aux espaces de jeux. Parce que pour nous le jeu est un partage, une rencontre, qui ne sauraient pas être marchandés, calculés. Le jeu ne rapporte rien, que le plaisir de jouer !
Le jeu est libre. Parce que pour nous le jeu est un plaisir, un faire-ensemble. Le jeu peut apprendre un tas de choses : partager avec l'autre, vivre en convivialité, apprendre à apprendre des règles, apprendre à développer des stratégies, apprendre à gagner et à perdre, découvrir des cultures... Mais tout se casse la figure si ces objectifs sont obligatoires ! Le jeu ne sert à rien, rien qu'à jouer ! Et ça, nous en avons besoin toute la vie, pas seulement au temps de l'enfance : " L'homme ne cesse pas de jouer quand il devient vieux, il devient vieux quand il cesse de jouer " (George Bernard Shaw, écrivain).
De plus, les jeux traditionnels sont un patrimoine libre de droit, que chacun peut reproduire et s'approprier, il ne tient qu'à nous tous de les faire connaître et les faire vivre. Les aspects de transmission et de construction de jeux sont des idées fortes dans l'association.
Le jeu est une pratique culturelle. Savez-vous qu'à l'awélé, jeu de l'Afrique de l'Ouest, on ne doit pas empêcher volontairement l'adversaire de jouer en ne le " nourrissant " pas par des graines ? Pas d'exclusion du jeu ! Normalement, on ne devrait pas non plus compter, mais seulement évaluer les graines : nous sommes loin du rationalisme mathématique des échecs de l'antiquité grecque ! Avez-vous aussi remarqué le nombre de jeux de plateau qui opposent une multitude de pions de faible valeur contre quelques pions très puissants, jeux qui sont généralement à l'avantage de la multitude, pour peu qu'ils soient organisés stratégiquement ? Nous parlons là des jeux de l'Asie, et de l'Europe du Nord, avec leur société du nombre et de la hiérarchie. Les jeux sont parlants des cultures, des sociétés et des mentalités d'où elles proviennent. Ils sont autant d'ouvertures aux mondes, de façon de penser différemment, de s'enrichir culturellement.
De plus, jouer est en soi une pratique qui a des valeurs culturelles et sociales : solidarité, ouverture, gratuité, accessibilité, le jeu permet de mettre en commun différentes générations, différentes cultures, différentes origines.